Type: Mélanome métastatique.
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 4 ans

Étude I8S-MC-JUAB : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité du LY3124996, un inhibiteur de la voie de signalisation ERK1/2, administré seul ou en association avec d’autres agents anticancéreux chez des patients ayant un cancer de stade avancé. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, organes… Ce sont les plus fréquents. La majorité des cancers suivent les mêmes étapes mais à des vitesses variables. Les cellules cancéreuses sont initialement localisées mais peuvent se propager à d’autres parties du corps formant des métastases. On peut décrire l’évolution du cancer par différents stades en fonction de l’étendue et du volume de la tumeur. Il existe des moyens pour interrompre l’enchaînement des étapes du cancer. Le LY3124996 est un médicament expérimental inhibant une voie de signalisation dans la cellule cancéreuse permettant sa survie. Des études précliniques ont montré que l’association du LY3124996 avec d’autres agents anticancéreux était bien tolérée et pouvait avoir des résultats potentiels. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du LY3124996 administré seul ou en association avec d’autres médicaments anticancéreux chez des patients ayant un cancer de stade avancé. Les patients seront répartis dans des groupes et recevront du LY3124996 tous les jours, seul ou en association avec de l’abemaciclib, 2 fois par jour, ou avec du nab-paclitaxel et de la gemcitabine 1 fois par semaine. Ces traitements seront répétés toutes les 3 semaines. Un autre groupe de patients recevra du LY3124996 en association avec du midazolam toutes les 2 semaines lors de cures de 3 semaines (sauf la 1re cure qui durera 4 semaines). Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Étude MELRIV 1 : étude de phase 1 évaluant l’efficacité de l’utilisation d’un radiopharmaceutique le [I^131]ICF01012 en radiothérapie interne vectorisée chez les patients ayant un mélanome métastatique. Le mélanome est le plus agressif des cancers de la peau. On estime que, chaque année, plus de 232 000 cas de mélanome cutané sont diagnostiqués dans le monde et plus de 55 000 décès y sont liés. En général, le mélanome est détecté à un stade précoce et l’exérèse chirurgicale est alors curative dans la plupart des cas. La prise en charge des patients présentant un mélanome non résécable ou métastatique est plus compliquée, bien que de récentes avancées aient considérablement amélioré l’issue clinique chez ces patients. Le choix du traitement repose sur l’évolution de la maladie, la présence ou non de symptômes, les antécédents médicaux, les comorbidités ou d’autres facteurs comme les préférences du patient. A ce jour, les options thérapeutiques sont très limitées pour les patients dont la tumeur ne répond pas au traitement ou progresse sous traitement. L’ICF01012 est une benzamide marquée à l’iode 131 qui permet, avec de hautes sensibilités et spécificités, la visualisation des métastases pigmentées de mélanome. Elle a démontré son efficacité anti-tumorale contre le mélanome dans les études précliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’utilisation d’un radiopharmaceutique le [I^131]ICF01012 en radiothérapie interne vectorisée chez les patients ayant un mélanome métastatique. L’étude comprendra 2 parties. Lors de la 1re partie, les patients recevront une dose diagnostique du [I^131]ICF01012 pour la réalisation d’une imagerie diagnostique. Lors de la 2e partie, les patients présentant une fixation du [I^131]ICF01012 sur au moins une des lésions métastatiques à l’étape 1 seront inclus dans l’étape 2 et recevront le [I^131]ICF01012 au 7e jour. La dose d’[^131 I]ICF01012 sera régulièrement augmentée par groupe de patients. Les patients seront revus régulièrement pendant 3 mois pour des examens biologiques et biochimiques. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 mois, ou 35 jours pour les ceux ne participant pas à la 2e partie.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Etude CHECK’UP : étude de cohorte visant à évaluer les facteurs prédictifs de réponse aux antagonistes de PD-1 ou PD-L1. Les cellules tumorales sont capables de « modifier le comportement » les cellules du système immunitaire pour éviter d’être attaquées et détruites. La tumeur déclenche des mécanismes qui inactivent les cellules immunitaires et l’organisme ne peut alors plus se défendre pour lutter contre les cellules cancéreuses. La tumeur « freine » le système immunitaire. La liaison entre une protéine, PD-1, qui se trouve sur une cellule du système immunitaire et son ligand, PD-L1, sur la cellule tumorale, entraine un blocage de la réaction immunitaire. L’immunothérapie est un traitement qui consiste à administrer des substances qui vont stimuler les défenses immunitaires de l’organisme pour lutter contre différentes maladies, en particulier certains cancers. Les anti-PD-1/PD-L1 ont montré des résultats probants dans le traitement de certains cancers. Identifier les patients chez qui ces traitements seront efficaces est un enjeu important L’objectif de cette étude est d’identifier et de valider des facteurs prédictifs de la réponse au traitement par anti-PD-1/PD-L1 chez des patients ayant un mélanome métastatique, un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique ou un carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique. Cette étude comportera 2 groupes indépendants de patients selon le type de cancer : - Un 1er groupe d’apprentissage qui consistera à identifier les signatures potentielles de réponse au traitement. - Un 2ème groupe de validation qui visera à valider les signatures de réponses identifiées. Une biopsie sera effectuée avant l’initiation du traitement (sauf si un échantillon est déjà disponible) et un échantillon sanguin sera prélevé. Des échantillons de selles et de salive seront à fournir dans certains centres participants spécifiques (optionnels). Les patients recevront un traitement par un antagoniste de PD-1 ou de PD-L1 administré dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM) ou d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Dans le 1er groupe, des échantillons de sang seront recueillis le 1er jour de la 2ème et 3ème cure, à 3 mois, à 5 mois et demi, à 8 mois et demi et à 1 an après l’initiation du traitement et au moment de la progression de la maladie. Dans le 2ème groupe, des échantillons sanguins seront recueillis le 1er jour de la 3ème cure, à 3 mois après l’initiation du traitement et au moment de la progression de la maladie. Un examen clinique et radiologique sera réalisé à l’inclusion, à 5 mois et demi, à 8 mois et demi et à 1 an après l’initiation du traitement. Les patients seront suivis au maximum jusqu’à 5 ans après l’initiation du traitement.

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Étude 17 CUTA 11 : étude de phase1-2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’une radiothérapie stéréotaxique en association avec du nivolumab et de l’ipilimumab chez des patients ayant un mélanome métastatique. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau : les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. La radiothérapie stéréotaxique présente une bonne tolérance et un taux de contrôle local comparable à celui de la chirurgie. De plus, cette technique peut améliorer le contrôle de la maladie métastatique jusqu’à 25 % à 3 ans et permet également d’augmenter la réponse immunitaire antitumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une radiothérapie stéréotaxique associée à du nivolumab et de l’ipilimumab chez des patients ayant un mélanome métastatique. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape, les patients seront répartis en 3 groupes selon la localisation de la métastase irradiée (foie, poumon ou os). Tous les patients recevront du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines pendant 10 semaines puis toutes les 2 semaines, associés à une radiothérapie tous les 2 jours avec un total de 1, 3 ou 5 séances. Le traitement sera répété jusqu’à 1 an maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la deuxième étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines pendant 10 semaines puis toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 1 an maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines pendant 10 semaines puis toutes les 2 semaines, associés à une radiothérapie à la dose recommandée établie lors de la première étape. Le traitement sera répété pendant 1 an maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus à 30, 60 et 100 jours après la fin du traitement à l’étude pour un suivi de sécurité et toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après le début du traitement à l’étude pour un suivi de la progression tumorale.

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